Culture

Le royaume enchanté : L’empire Disney à travers le monde. Ce géant.

Livre passionnant de James B. Stewart sur l’empire Disney et son implantation à travers le monde et aux USA, livre dans la série des enquêtes-sommes de journalistes américains comme Bob Woodward et le Watergate. Enquête narrant le management d’Eisner lors de sa prise de pouvoir du groupe Disney en 1984 (jusqu’en 2006) avec le directeur financier Frank Wells. Livre montrant aussi les connections et réseaux de Disney avec d’autres groupes de communication, d’animation ou de cinéma (Miramax, Pixar ou les chaînes ABC, ESPN, Soapnet…

Le royaume enchanté : L’empire Disney à travers le monde. Ce géant.

Livre passionnant de James B. Stewart sur l’empire Disney et son implantation à travers le monde et aux USA, livre dans la série des enquêtes-sommes de journalistes américains comme Bob Woodward et le Watergate. Enquête narrant le management d’Eisner lors de sa prise de pouvoir du groupe Disney en 1984 (jusqu’en 2006) avec le directeur financier Frank Wells. Livre montrant aussi les connections et réseaux de Disney avec d’autres groupes de communication, d’animation ou de cinéma (Miramax, Pixar ou les chaînes ABC, ESPN, Soapnet…)

James B. Stewart raconte comment dans son livre il a eu accès à toutes les archives inédites (comme les mails, les courriers internes ou lettres etc…) pour rédiger cette somme (avec l’accord tacite, du moins au début, de Michael Eisner).

Michael Eisner, PDG de Disney (de 1984 à 2006):

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Enquête très poussée pour comprendre l’industrie du spectacle en cette fin et début de siècle. D’un management familial avec un fonctionnement « à la papa », la major Disney est devenue le plus grand groupe américain de communication et du divertissement, s’étendant aussi bien sur les continents américain, asiatique ou européen.

Groupe Disney qui comprend, actuellement, aussi bien des parcs d’attraction (ouverture d’EuroDisney en mars 1992), de magasins spécialisés ou de chaînes de télévision (DisneyChannel) et d’un catalogue de films prestigieux (« Cendrillon, La Belle au Bois dormant, le Roi Lion, le monde de Nemo » ou les productions Pixar).

Walt Disney Company qui a su s’adapter aux nouvelles technologies et aux évolutions récentes de l’entertainment. James B.Stewart nous fait la description de son président, un Michael Eisner tel qu’en lui-même, à la fois mégalo, parano et tyrannique avec son personnel (mais aussi avec les membres de son conseil d’administration, organisme peu à peu mis sous tutelle), mais aussi un génie de l’entertainment, de la communication (et de la finance (à son départ, il possédait près de 14 millions d’actions du groupe Disney)).

Personnage charismatique servant de fil rouge tout au long du livre, qui a su échapper pendant cette période (de 1984 à 2006, date de son retrait définitif du groupe Disney) à un infarctus, à la mort de son associé Frank Wells, a fait virer du groupe des personnages aussi étonnants et charismatiques que l’agent des stars Michael Ovitz ou Jeffrey Katzenberg, ainsi que beaucoup de cadres du groupe (chaîne ABC notamment), d’autres ont préféré partir d’eux-mêmes et démissionner. Il a voulu aussi protéger Disney de tout rachat financier (comme « AOL » qui se tourna donc chez « Time Warner »).

Michael Eisner et Jeffrey Katzenberg _ Michael Eisner et Michael Ovitz

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L’auteur montre aussi la naissance d’EuroDisney en 1992 à Marne-La-Vallée (sur une idée du boss, plutôt francophile, alors que le groupe préférait le site de Barcelone en Espagne), ses débuts difficiles et les diverses constructions ou agrandissements afférents.

Livre qui montre aussi les échecs et les réussites de Disney en matière de films d’animation (que ce soit « Le Roi Lion », « Aladdin » ou « Pocahontas » et des échecs cuisants comme « Hercule » ou « Mulan »). Groupe qui a aussi su s’allier avec des studios d’animation en pleine effervescence comme Touchstone, Pixar ou même Miramax, pour des films oscarisables (comme « Cars », « Toys Story » ou « le monde de Nemo »). Sur ce plan-là, on ne peut nier l’ouverture d’esprit et le flair des cadres de Disney pour comprendre l’air du temps et l’évolution du show-business à l’échelle mondiale.
Le livre nous narre ainsi un PDG omnipotent, qui préfère payer des indemnités astronomiques pour se débarrasser de personnages qui lui feraient de l’ombre, que ce soit Katzenberg (près de 90 millions de dollars tout de même) ou même l’ancien agent d’acteurs comme Michael Ovitz. Livre aussi sur une région (La Californie et ses alentours…), les parcs d’attraction à travers le monde (où l’on se rend compte que les cadres de Disney n’entravaient que tchi à la mentalité française, du moins au début).

Walt Disney :

Bref, une enquête complète, passionnante, très directe dans sa rédaction pour mieux comprendre la vie d’un groupe, faisant partie intrinsèquement de la vie culturelle américaine (et même mondiale).

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