Alors, la question qui fait débat depuis bien longtemps dans le cœur des fans, quelle est la meilleure série/saga SF : Star wars (SW) ou Star trek (ST) ?
Même si, initialement, les deux ne jouaient pas dans la même catégorie, depuis quelques années, l’univers SW est également proposé sous forme de séries. Donc, pour répondre de manière impartiale (ou pas), plusieurs critères sont à prendre en considération, tels que : l’ancienneté, l’histoire, le scénario, la longévité, le nombre d’épisodes, la taille du fan-club… (la liste non exhaustive).
Critère de l’ancienneté (hors livres) :
Lorsque ST est diffusé en 1966, nous sommes aux prémices de l’exploration spatiale. Yuri Gagarin s’est envolé 5 ans auparavant au-delà de la stratosphère et la Nasa prépare son voyage vers la lune (juillet 1969) pour éviter de se faire coiffer au poteau par les Russes. Si on y regarde de plus près, Star trek est la continuité de cette aventure humaine passionnante et donc, plus proche de nous que Star wars dont le premier épisode (IV) ne sortira que 10 ans plus tard (1977). A cette époque, l’aventure spatiale n’est plus qu’un lointain souvenir (les missions apolo se sont terminées en 1972).
L’histoire :
SW est du genre « space opera » (comprendre fantasy et science-fiction). Concernant le scénario à proprement parler, Star wars est très manichéen, l’Empire contre les Rebelles. C’est également très américain : les bons contre les méchants, si je puis résumer ainsi (la guerre froide y étant pour beaucoup). Malheureusement, n’en déplaise à certains, je trouve beaucoup de redondances scénaristiques à partir de l’épisode VII (l’Empire et la lune noire, la rébellion, l’Empire et la seconde lune, la rébellion, L’Empire et la base Starkiller, la rébellion…).
ST est de la science-fiction « utopique » et nous emmène dans une exploration de terres lointaines (un remake de la colonisation, mais à la sauce hippie). La série est plus mesurée pour deux raisons. La première est qu’il s’agit, à l’origine, d’une série télévisée contrairement à SW. Le budget est donc bien moindre et le scénario doit s’adapter à toutes les générations de téléspectateur. La seconde raison est que, l’auteur, Gene Roddenberry, souhaitait réaliser une série « utopique, » donc, par essence, moins sombre que son homologue.
Malheureusement, contrairement à la trilogie SW, les différentes séries jusqu’à 2005 ont mal vieilli (il suffit de jeter un coup d’œil aux effets spéciaux et au jeu d’acteur). Seule l’originale sort du lot grâce aux emblématiques Capitaine Kirk, Spock, Sulu, Maccoy…
La longévité : SW Disney vs New Star trek
Cependant, ST n’a pas dit son dernier mot. Après la sortie du dernier film « sans limites » en 2017 (de Justin Lin), voilà : « Discovery » qui nous présente une nouvelle facette de l’exploration. Cette série, qui en est actuellement à sa seconde saison, sort du contexte « utopique » d’une humanité empathique sauvant toutes les races de l’univers que toutes ses aînées avaient suivies jusque-là (n’en déplaise à Gene Roddenberry). Ici, les personnages sont plus sombres, plus violents, plus tourmentés et plus enclins aux travers de l’Homme. Les puristes de la série
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Lego Star wars, Star wars Rebels, Star wars contre les pokemons… nous voyons ici que la multiplication des séries nuit gravement à la santé des franchises. Personnellement, je frôle l’indigestion.
Conclusion :
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Même si Star wars reste LA référence du film de science-fiction, personnellement, depuis l’épisode VII (en fait, depuis l’acquisition de la franchise par Disney) SW est tombé dans mes oubliettes aux côtés de nombreuses autres catastrophes filmographiques (que je nomme affectueusement les catastrofilms) que je ne citerais pas. En fait, depuis que le géant y a mis son grain de sel, la saga a, pour moi, perdu son âme. N’est pas Georges Lucas qui veut…
Star trek a su se refaire une beauté ces trois dernières années avec un film et une série qui sort le mythe de sa caverne. Espérons que le lifting tienne bon.
Pour ma part, et sans être démago, je déclare donc le match nul.