Les superhéros sont plus que présent ces derniers mois dans le box-office, les films d’auteur attendent le Festival de Cannes pour pointer le bout de leur nez, heureusement, Simetierre, la 45 ème adaptation d’un roman de Stephen King débarque dans nos salles obscures pour nous faire trembler.
Synopsis : Le docteur Louis Creed, sa femme Rachel et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s’installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui. Creed sollicite alors l’aide d’un étrange voisin, Jud Crandall. Sans le savoir, il vient de déclencher une série d’événements tragiques qui vont donner naissance à de redoutables forces maléfiques.
Après le Simetierre de Mary Lambert sorti en 1989 devenu culte, 2019 voit une nouvelle adaptation du livre éponyme de Stephen King par Kevin Kolsch et Dennis Widmyer. Près de 30 ans séparent les deux métrages, de quoi conquérir à nouveau l’ancienne génération et la nouvelle en proposant un scénario remanié et moderne qui offre en définitive une version aboutie plus qu’une simple retranscription 2.0.
Simetierre réussit à se frayer un chemin entre la version cinéma de 1989 et le roman de Stephen King. Reprenant par-ci par-là des éléments du matériau d’origine, la nouvelle production de Paramount se veut originale et unique. La volonté d’adapter le roman tout en lui insufflant sa particularité propre en fait une des plus grandes adaptations du genre au cinéma.
Les codes cinématographique horrifiques sont respectés, les sons et les bruitages prennent l’ascendant sur les cries et les voix afin d’impacter directement le spectateur et créer une ambiance dramatique. Le frisson est garanti, ajoutez à cela le dosage milimétré des CGI, les décors lugubres et l’addition offre un résultat digne d’être l’une des plus belles retranscriptions d’un Stephen King.
Les frissons sont bien présents, avec des rebondissements inattendus et l’intrigue qui ne cesse de se dévoiler peu à peu jusqu’à la fin du film ou les dix dernières minutes vous tiennent en haleine.
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