Enfin ! Depuis Wonder Woman et Aquaman, DC Comics poursuit une bonne ligne de conduite avec son univers cinématographique. Très critiqué par le passé pour ses films jugés trop sombres et matures et depuis le déclin de la Justice League en 2017 on peut dire que DC a trouvé son style, et ça fonctionne.
En s’immisçant entre deux films Marvel très attendus comme le prochain Avengers: Endgame, Shazam a l’occasion de faire ses preuves auprès d’un public qui attend avec impatience les super-héros de la concurrence, aussi nous remercions Warner pour son invitation à l’avant-première de Shazam tenue au Grand-Rex mardi dernier.
Teasé depuis quelques temps, Warner misait sur Shazam pour redorer son blason dans la continuité d’Aquaman.
Vendu comme un film aux notes humoristiques, nombreux sont les fans encore sceptique, pourtant, c’est la formule gagnante pour DC Comics qui a parfaitement su cerner son personnage et l’adapter au grand écran.
Shazam tient-il ses promesses ?
Un grand OUI ! Shazam est drôle, captivant du début à la fin (et sa scène post-générique). Il ne révolutionne pas le genre, mais on y trouve un réel rafraîchissement de la part de DC Comics et c’est tout simplement formidable.
À la réalisation on retrouve David F. Sandberg (Annabelle 2, Dans le noir), que l’on retrouve plus généralement à la tête de films d’horreur, il s’essaie donc aux adaptations de comics, il tire et il marque.
Côté scénaristique, le film s’inspire de la version la plus récente du personnage introduite en 2011 dans les comics book. Avec un récit pareil et un acteur charismatique dans le rôle principal, Zachary Levi (Chuck) porte son costume de superhéros à merveille.
Décomplexé et drôle, le scénario est bien ficelé, on retrouve un Zachary Levi totalement perdu lorsque de jeune adolescent orphelin banal, celui-ci devient un homme de forte stature aux pouvoirs divins. S’adaptant parfaitement aux besoins du personnage, Zachary Levy fusionne avec Asher Angel et parvient à coincer l’enfant dans le corps d’un adulte avec une facilité étonnante.
Shazam n’aura pas le droit à son Black Adam pour son premier essai, mais un méchant bien coriace viendra lui tenir tête. Interprété par Mark Strong connu pour son rôle de Merlin dans Kingsman ou encore le grand méchant du premier Kick-Ass, il prend ici le rôle de Doctor Sivana.
La First Story de Shazam se tient sur une durée de 2 h 19, ni trop longue, ni trop courte. Le long-métrage se concentrant essentiellement sur ses personnages, les bandes-son sont très loin d’égaler Wonder Woman, les effets spéciaux ne valent pas non plus Aquaman. On constate néanmoins la volonté de Warner de parodier le genre super héroïque, de plus, Shazam incarne l’image de l’adolescent qui cherche tout bonnement à se découvrir.
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