Quelques temps après le mouvement #MeToo qui aura explosé au grand jour après la lourde affaire Weinstein, plusieurs personnalités publiques sont toujours visées par des débuts d’enquêtes liées à des faits autour du harcèlement sexuel ou des attitudes inacceptables. Que ce soit Kevin Spacey, Armie Hammer ou récemment Gérard Depardieu en France, la parole des femmes se libère en ce qui concerne le comportement de certains hommes de notoriété publiques. L’affaire Jonathan Majors est notamment celle qui a fait couler beaucoup d’encre puisque cela est venu mettre en péril le MCU. C’est autour du comédien Vin Diesel d’être visé par une plainte pour agression sexuelle de la part d’une de ses anciennes assistantes. Les faits remonteraient à 2010, lors du tournage du 5ème épisode de Fast & Furious. La plaignante se nomme Asta Jonasson.
Asta Jonasson avait été embauchée pour aider l’acteur à éviter les paparazzis en l’aidant à quitter un hôtel à Atlanta pour rejoindre les plateaux du film. «Alors qu’elle se trouvait seule dans la suite d’hôtel avec lui, Vin Diesel l’a agressé sexuellement, pelotant ses seins et l’embrassant. Mme Jonasson s’est débattue pour se libérer de son emprise, tout en lui répétant non», précise la plainte. Le document détaille des faits un peu plus sordides par la suite, divulguées par différents médias Français et internationaux.
Au lendemain de l’agression, Asta Jonasson aurait été limogée au téléphone par la soeur du comédien, Samantha Vincent, qui dirigeait l’entreprise qui avait engagé Mme Jonasson. Dans un communiqué publié par Variety, l’avocat de Vin Diesel, Bryan Freedman, nie fermement les faits qui lui sont reprochés : « Vin Diesel nie catégoriquement ces allégations dans leur ensemble. […] C’est la première fois qu’il entend parler de cette plainte qui date de treize ans et est portée par une personne qui n’aurait travaillé que neuf jours ». Affaire à suivre.