Cinéma

Ant-Man : Edgar Wright révèle les contours de son film qui n’a jamais vu le jour

Ant-Man 2 © Marvel Studios

Juste après Avengers : L’ère d’Ultron en 2015, le MCU a connu la conclusion de sa phase 2 avec l’inattendu Ant-Man, film de Peyton Reed. Une petite comédie de braquage efficace qui s’est révélée pour la plupart des spectateurs être assez divertissante sans pour autant casser trois pattes à un canard. Cependant, le long-métrage porté par le comédien Paul Rudd aura réussi à faire polémique avant sa sortie et pour cause : Initialement rattaché au projet, le réalisateur loufoque Edgar Wright (Shaun of The Dead, Hot Fuzz, Scott Pilgrim) a claqué la porte de Marvel Studios pour causes de profonds différents créatifs. Il fut le premier d’une longue série de cinéastes bien décidés à ne pas réaliser un film de « commande » pour le MCU comme c’est le cas la plupart du temps. Destin Daniel Cretton (Avengers : The Kang Dynasty), Bassam Tariq (Blade), Scott Derrickson (Docteur Strange 2) lui ont ensuite emboîté le pas.

Il est en tout cas clair que Edgar Wright avait des idées bien différentes de celles de Peyton Reed pour le premier Ant-Man. Sur Instagram, le cinéaste a notamment révélé qu’il voulait faire du personnage de Scott Lang un véritable criminel :

« Ayant signé un accord de confidentialité quand je suis parti, il n’y a pas grand-chose que je puisse dire. Je suppose que les plus grandes différences dans notre scénario étaient qu’il était autonome et qu’il n’y avait pas de caméos d’autres personnages du MCU (à l’exception d’un teaser de fin) et que c’était beaucoup plus un film de braquage criminel, avec des vols et des braquages imbriqués tout au long, un peu comme The Hot Rock de Donald Westlake. Je pense que la différence cruciale était que (comme dans les bandes dessinées originales) Scott Lang était un vrai criminel au début du film et pas déjà un bon gars à 100%. Nous avons pensé que c’était un arc de rédemption plus satisfaisant s’il passait du statut de criminel à celui de héros. Il y a encore beaucoup de choses à dire, mais je ne peux pas le faire pour des raisons juridiques ! »

Une évidente déception tant les aficionados du MCU réclament beaucoup plus de films de super-héros à empreinte d’auteur pour s’éloigner des productions actuelles qui n’ont pas rencontré leur public, faute de qualités évidentes (coucou Ant-Man et La Guêpe : Quantumania et Thor : Love and Thunder). En attendant, si le personnage de Scott Lang se fait tout petit, Paul Rudd sera prochainement à l’affiche de SOS Fantômes : La Menace de Glace en 2024.

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