The Flash d’Andy Muschietti accueille, pour le moment, des critiques mitigées en France et dans le monde. Le film enregistre une piteuse note de 5.3 sur 10 sur Senscritique. Les avis annoncent notamment un spectacle désastreux visuellement avec une absence totale d’enjeux pour le DCU, comme si celui-ci n’avait plus aucun sens et plus aucun crédit jusqu’au dernier film devant clôturer le Snyderverse – et dont James Gunn a hérité avant de reprendre les rênes de la firme – c’est-à-dire Aquaman 2. Fort d’un budget pharaonique de 220 millions de dollars, The Flash est visuellement très laid, ce n’est plus un secret pour personne. Certains internautes se sont même amusés à qualifier certains passages du film – et notamment la scène du multivers remplie de doublures en CGI – de cinématiques Playstation 2.
Un gros camouflet pour Warner Bros après la déconvenue Shazam 2 qui pourrait impacter en mal le score de The Flash au box-office. N’oublions pas, par ailleurs, que le long-métrage doit emmagasiner le même score que The Batman, à savoir 770 millions de dollars de recettes, pour être qualifié comme un succès.
Dans une interview pour io9, Andy Muschietti a soutenu, sans trembler du genou, que son film était volontairement laid. Ce dont on a du mal à croire vu le budget exponentiel du Blockbuster :
« L’idée, bien sûr, c’est que nous sommes dans la perspective de Flash. Tout est déformé au niveau des lumières et des textures. Nous entrons dans ce « monde aquatique » qui est en fait le point de vue de Barry. Cela faisait partie de la conception, donc si cela vous semble un peu bizarre, c’était voulu. »
La surabondance d’effets numériques et surtout l’omniprésence de doublures en CGI hideux de personnages DC aura cependant eu raison de la volonté de The Flash d’être l’hommage international à l’univers DC. Gageons que la firme puisse s’en relever avec Blue Beetle en Août.