Cinq apparitions en Terminator et un rôle qui lui colle à la peau depuis le premier film de 1984 plus tard, Arnold Schwarzenegger, 75 ans, décide de définitivement raccrocher son personnage de Cyborg qui l’a propulsé au sommet d’Hollywood. Il faut dire que ça n’est pas plus mal, en soi. Après trois premiers films appréciés en 1984, 1991 et 2003 puis à une fausse suite – redémarrage – en 2009, Terminator : Genisys (2015) et Terminator : Dark Fate (2019) ont fini d’achever définitivement la franchise de part leur profonde médiocrité. Les Terminator semblent maintenant laissés au placard. En effet, ils ne sont plus forcément attrayants pour le public puisque Dark Fate a notamment causé près de 120 millions de dollars de pertes sèches au studio Paramount.
Auprès du Hollywood Reporter, le comédien a assuré que la franchise n’était « pas morte » mais que son implication dans la saga était bel et bien terminé. Il revient par ailleurs sur les fiascos Genisys et Dark Fate, signalant par ailleurs que le désamour du public vient probablement des très mauvais scénarios écrits pour les deux productions :
« La franchise n’est pas terminée. J’ai fini. J’ai reçu le message fort et clair que le monde veut aller de l’avant avec un thème différent quand il s’agit de Terminator. Quelqu’un doit trouver une bonne idée. Le Terminator était en grande partie responsable de mon succès, donc je le regardais toujours avec beaucoup d’affection. Les trois premiers films étaient géniaux. Numéro quatre [Salut] Je n’étais pas là parce que j’étais gouverneur. Ensuite, cinq [Genisys] et six [Dark Fate] n’ont pas conclu l’affaire en ce qui me concerne. Nous le savions à l’avance parce qu’ils n’étaient tout simplement pas bien écrits. »
Difficile de lui donner tord. Si la franchise Terminator n’est pas prête de revenir au cinéma, pour Schwarzy, on peut le voir dans la série Netflix FUBAR, qui arrivera sur la plateforme de streaming le 25 mai prochain.