L’univers Star Wars au cinéma est en pause depuis le marasme ambiant provoqué par les dernières déconvenues de la franchise. Après le raté de la postologie Skywalker qui aura profondément divisé les fans et le four financier du film Solo : A Star Wars Story de Ron Howard (Pas loin de 400 millions de dollars de recettes pour près de 300 millions de budget), l’état-major de Lucasfilm est en profonde réflexion afin de savoir comment redonner à l’univers ses lettres de noblesse. Plusieurs pistes ont même été envisagées avant quelques rétropédalages : Taika Waititi (Thor 3-4) devrait réaliser un film, Damon Lindelof en écrire un autre et Kevin Feige en superviser un troisième. Du côté des déconvenues, Patty Jenkins (Wonder Woman) aurait dû s’occuper du projet Rogue Squadron, avant une annulation pure et simple du film.
Car Star Wars se prédestine pour le moment à une longue vie sur Disney+. Devant le succès critique de The Mandalorian et celui populaire d’Obi-Wan Kenobi, les projets pour la plate-forme se multiplient. Les fans auront l’occasion de découvrir pour bientôt la série Star Wars : The Acolyte, chapeautée par Leslye Headland.
Concernant le film initialement écrit par Damon Lindelof, il doit arriver pour Décembre 2025, histoire de s’intercaler l’année où il n’y a pas de films Avatar en prévision. Selon Variety, le créateur de la série Lost : Les disparus a quitté le navire pour être remplacé par Steven Knight, le scénariste de la série Peaky Blinders. Le film Star Wars actuellement sans titre sera réalisé par Sharmeen Obaid-Chinoy (réalisatrice de quelques épisodes de la série Ms. Marvel). Voici ce qu’avait déclaré Lindelof il y a quelques jours et qui augurait déjà ses velléités de départ :
« Je dirai simplement que pour des raisons que je ne peux pas aborder ce dimanche matin, ce jour-là, le degré de difficulté est extrêmement, extrêmement, extrêmement élevé. Si cela ne peut pas être génial, cela ne devrait pas exister. C’est tout ce que je vais dire, parce que j’ai la même association avec lui que vous, c’est-à-dire que c’est le premier film que j’ai vu assis sur les genoux de mon père, quatre ans, mai 77. Je pense qu’il est possible que parfois, lorsque vous tenez quelque chose avec autant de respect et d’estime, vous commencez à entrer dans la cuisine et vous vous dites: « Peut-être que je ne devrais pas cuisiner. Peut-être que je devrais juste manger. » Nous en resterons là à ce moment-là. »