Et on n’est pas forcément d’accord avec lui.
La Planète des Singes fait sûrement partie des dernières sagas de science-fiction les plus appréciées de l’histoire du cinéma à grand spectacle post-Avatar. Avec trois films hautement qualitatifs signés Rupert Wyatt et Matt Reeves, le degré de réalisme de la franchise atteint des sommets en termes d’effets spéciaux. Lors du troisième film intitulé La Planète des Singes : Suprématie, César devait affronter une poignée de derniers hommes rassemblés auprès d’un Colonel sanguinaire et sans foi ni loi incarné par le comédien Woody Harrelson. Un personnage tyrannique qui aura apporté beaucoup de substance à la narration de ce nouvel opus en offrant quelques confrontations dantesques avec le César d’Andy Serkis. On revient notamment dans une analyse associée sur la scène de rencontre entre les deux, dans les quartiers du Colonel.
Woody Harrelson est un acteur exigeant si bien qu’il juge dans certains de ses films qu’il aurait pu mieux faire. Mais il semble trop dur envers lui-même puisqu’il a semblé, dans une interview avec le New York Times, regretter sa “rigidité” dans Suprématie (pas un mot en revanche pour son interprétation dans la bouse Venom 2) :
« Lorsque les choses se passent bien, je n’ai pas l’impression d’être rigide. Mais il y a des interprétations à propos desquelles je me dis « pourquoi n’ai-je pas réussi à prendre plus de recul sur ce que j’étais en train de faire ? » Dix ans après, je vais penser à quelque chose que j’aurais dû faire dans une scène, et ça me donne envie de m’arracher les cheveux. La Planète des singes fait partie de ces fois où il y avait tellement de technologie au milieu de ce que nous faisions que j’en étais dépité. Si je refaisais ce film aujourd’hui, je pourrais le faire tellement mieux.
Il y a plusieurs rôles auxquels je repense et où je me dis : pourquoi n’ai-je pas essayé ceci ? Pourquoi n’ai-je pas fait cela ? Pourquoi n’ai-je pas choisi un tout autre personnage ? Mais c’est probablement mieux de ne pas y repenser, ces choses-là peuvent vous hanter. »
Le sous-entendu sur ces quelques complaintes du comédien soulignent la trop grosse omniprésence de la technologie sur les tournages, ce qui est aussi une cause de défiance de certains acteurs vis-à-vis de Marvel et son MCU, par exemple. Le dernier en date c’est Christian Bale (Gorr, le boucher des dieux dans Love and Thunder) qui avait reproché au tournage du film ses fonds verts à foison. Pour ce qui est du futur film la planète des singes, baptisé Kingdom of The Planet of Apes et réalisé par Wes Ball, il faudra attendre le 22 Mai 2024 pour assister au renouveau de la franchise.