Lorsque le tout premier American Nightmare est sorti en 2013 sous la houlette de Blumhouse Productions, beaucoup ont salué l’audace et la puissance politique d’un tel pitch : Une nuit par an, pendant douze heures aux Etats-Unis, tout crime est légal (y compris l’homicide). Les films ont donc fait la part belle à ces nuits de violences et de tueries, mais d’une façon assez inégale, voire loupée. Beaucoup auront estimé comme dommageable le fait que le premier opus ne se cantonne qu’à un petit huis-clos. American Nightmare 2 et 3 sont, quant à eux, les films qui ont le plus exploré le versant politique de la franchise. Le quatrième volet, sorte de préquel à la purge, aura été un navet intersidéral. Enfin, American Nightmare : Sans Limites, aura redoré un peu le blason du film, sans pour autant marquer les esprits.
Le constat est sans appel : En six longs-métrages, Blumhouse n’a jamais réussi à exploiter pleinement le pitch et lui offrir la latitude financière pour marquer les esprits. Résultat : Même si la saga a enregistré près de 359 millions de dollars de recettes pour 53 millions de budget au total, l’histoire n’est clairement pas bien aboutie. Si bien que pour clôturer définitivement tout ça, Blumhouse et Universal songent à un dernier American Nightmare, scénarisé par le créateur de l’histoire : James Demonaco. Et pour cette dernière intrigue, Frank Grillo pourrait bien revenir, lui qui incarnait Leo Barnes dans le second et le troisième opus.
Leo Barnes était un personnage hanté par la perte de son fils, tué par un chauffard. Dans American Nightmare : Anarchy il a tenté de retrouver l’homme qui l’a tué et, dans Elections, il est devenu garde du corps de la sénatrice Charlie Roan, en course pour les présidentielles Américaines afin d’abolir la purge. Voici ce qu’a déclaré Grillo auprès de Empire Magazine au sujet de American Nightmare 6 :
« [Il] reste encore un [film American Nightmare]. James [DeMonaco] a le scénario. Il se concentre sur le personnage de Leo Barnes, et il veut le réaliser. Nous travaillons avec Universal pour voir si nous pouvons le faire avant que je ne me retrouve en maison de retraite. »
Reste maintenant à attendre la décision de Blumhouse et Universal.