Après son retour en fanfare avec Split et son final anxiogène avec Glass, M. Night Shyamalan nous a fourni l’ambitieux Old, un thriller mystérieux sur fond de plage maudite qui rend les personnes un peu plus âgées. Si le film a été un succès un peu mitigé, il a plutôt bien fonctionné au box-office international avec 90 millions de dollars de recettes. Il s’est donc lancé sur son prochain projet : Knock at The Cabin adapté d’un roman horrifique de Paul Tremblay, The Cabin at the End of the World. La sortie du long-métrage est prévu en Février 2023 et le réalisateur est resté assez discret sur le contenu de l’histoire, se chargeant juste de dévoiler son ambitieux casting avec Dave Bautista, Rupert Grint, Nikki Amuka-Bird, Ben Aldridge ou encore Jonathan Groff.
Acclamé par les lecteurs aimant le surnaturel, The Cabin at the End of the World raconte les vacances d’un couple, Andrew et Edward, et de leur petite fille, Wen, dans une maison en bois du New Hampshire. Un jour, quatre intrus toquent à la portent, puis les prennent en otage, affirmant qu’ils devront assassiner l’une des personnes du groupe s’ils veulent survivre à une apocalypse.
Paul Tremblay, l’auteur du roman, a confié à CNBC que le public aurait quelques surprises dans l’adaptation cinéma, avec des éléments que le roman ne comporte pas. « Comme avec la plupart des adaptations, il y aura des changements, des différences par rapport à mon livre. »
Le film ne sera pas la première adaptation du cinéaste puisque Old a été inspiré de Château de sable, le roman graphique écrit par le Français Pierre-Oscar Levy et illustré par le Suisse Frederik Peeterse.
Un retour en force de M.Night Shyamalan
Après une très longue traversée du désert, le réalisateur d’origine Indienne est revenu sur la pointe des pieds avec The Visit, un film d’horreur à micro-budget qui est bien représentatif de sa vision d’auteur. Il en a profité pour signer ensuite les excellents Split, Glass et Old, qui sont probablement ses longs-métrages les plus personnels, loin des catastrophes industrielles que furent After Earth et Avatar. Lorsqu’il s’éloigne d’Hollywood, le cinéaste semble se porter à merveille.
