Culture

Mille Milliards de Mondes : James Webb, un nouveau lendemain pour l’astronomie

James Webb révèle l’histoire de notre univers en quelques images. Aussi infini soit-il, James Webb a l’illusoire espoir de découvrir les mystères de notre univers.

James Webb à la conquête de l'infini Credit: STScI / NASA

Le télescope spatial James Webb (JWST) de la NASA a finalement été lancé en décembre 2021 après de multiples retards au cours des dernières années ? Le JWST est principalement un télescope infrarouge qui promettait d’améliorer la résolution et la sensibilité infrarouge par rapport au télescope spatial Hubble, vieux de plusieurs décennies. Le nouvel observatoire devait initialement être lancé en 2007, les retards ont d’ailleurs multiplié son budget par vingt.

Le télescope spatial James Webb devrait aider les astrophysiciens à étudier certaines des plus anciennes galaxies et certains des corps cosmiques les plus difficiles à observer jusqu’à présent. Il a commencé à se mettre en orbite sur sa trajectoire L2 vers la fin du mois de janvier, suivi immédiatement par un alignement optique et un étalonnage des instruments pendant plusieurs semaines. Le 16 mars, la NASA a partagé la toute première image de James Webb, montrant une étoile lointaine avec des détails incroyables.

 Credit: STScI / NASA

Depuis, le télescope spatial a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres et a redéfini la vision que l’on pouvait se faire de l’infini qui nous entoure, jusqu’à reléguer les images de son aîné, Hubble, au rang d’art abstrait. Hier, la Nasa a révélé de nouvelles photos prises par James Webb.

La nébuleuse de l’anneau austral (NGC 3132), observée par l’instrument NIRCam.

Credit: STScI / NASA

NGC 3132 est une nébuleuse planétaire, c’est-à-dire un nuage de gaz en expansion entourant une étoile mourante. Elle mesure près d’une demi-année-lumière de diamètre et est située à environ 2.000 années-lumière de la Terre. Elle fait écho à la célèbre nébuleuse de l’Anneau, M 57, visible dans la Lyre.

La nébuleuse de l’anneau austral (NGC 3132), observée par Miri.

Credit: STScI / NASA

NGC 3132 est une nébuleuse planétaire, c’est-à-dire un nuage de gaz en expansion entourant une étoile mourante. Elle mesure près d’une demi-année-lumière de diamètre et est située à environ 2.000 années-lumière de la Terre. Elle fait écho à la célèbre nébuleuse de l’Anneau, M 57, visible dans la Lyre.

Nébuleuse de la Carène

Nébuleuse de la Carène Credit: STScI / NASA

Ce paysage de «montagnes» et de «vallées» parsemées d’étoiles scintillantes est en fait le bord d’une jeune région de formation d’étoiles à proximité appelée NGC 3324 dans la nébuleuse de la Carène !

Capturée en lumière infrarouge par le nouveau télescope spatial James Webb de la NASA, cette image révèle pour la première fois des zones de naissance d’étoiles auparavant invisibles.

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Le Quintet de Stephan

Le Quintet de Stephan Credit: STScI / NASA

Le Quintet de Stephan est à environ 290 millions d’années-lumière, dans la constellation de Pégase. Il est remarquable car il est le premier groupe de galaxies compact jamais découvert. Quatre des cinq galaxies de l’amas sont enfermées dans une danse cosmique de rencontres rapprochées répétées.

Cette image est un composite de clichés acquis par NIRCam et Miri.

Amas de Galaxies Smacs

Amas de Galaxies Smacs Credit: STScI / NASA

Ce champ profond, pris par la caméra dans le proche infrarouge Nircam, est un composite réalisé à partir d’images acquises à différentes longueurs d’onde, totalisant 12,5 heures de pose. L’image montre, comme annoncé, l’amas de galaxies Smacs 0723 tel qu’il est apparu il y a 4,6 milliards d’années.

La masse combinée de cet amas de galaxies agit comme une lentille gravitationnelle, grossissant des galaxies beaucoup plus éloignées derrière lui, révélant des galaxies et des amas d’étoiles bien plus anciens, lointains et surtout jamais vus.

De l’Eau

De l’eau et des étoiles Credit: STScI / NASA

Le télescope spatial James Webb de la NASA a capturé la signature distincte de l’eau, ainsi que des preuves de nuages et de brume, dans l’atmosphère entourant une planète géante gazeuse chaude autour d’une étoile semblable au Soleil !

L’observation, qui révèle la présence de molécules de gaz spécifiques basées sur de minuscules diminutions de la luminosité de couleurs précises de la lumière, est la plus détaillée du genre à ce jour, démontrant la capacité sans précédent de Webb à analyser des atmosphères à des centaines d’années-lumière.

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