Spider-Man, porté par Tobey Maguire et réalisé par Sam Raimi, est sorti il y a déjà vingt ans. Si, à l’approche de la sortie de Doctor Strange II, le réalisateur milite (presque) pour tenter un quatrième opus, il faut savoir que l’aventure aurait pu être tout autre. En effet, Spider-Man est le premier film à atteindre les 100M de $ au box office lors de son premier week-end et donna l’objectif à atteindre des films du genre pour les décennies qui suivirent.
Alors que le projet d’un film Spider-Man languit douloureusement dans l’enfer du développement depuis les années 80, il faudra attendre le rachat des droits de l’araignée par Sony Pictures en 1998. C’est là que les studios passe la seconde et se mettent à établir une longue liste de réalisateurs susceptibles de porter le projet sous les projecteurs avec panache.
On apprend que Sam Raimi, plus connu pour ses succès comme Evil Dead, n’était qu’un nom lointain sur une liste bien garnie, citons avant lui Tim Burton , Michael Bay, Roland Emmerich, Barry Sonnenfeld, Ang Lee, Chris Columbus, Jan de Bont et M. Night Shyamalan. Heureusement, c’est Sam Raimi qui a été sélectionné et a pu prêter son style visuel et comique unique à ce qui allait devenir l’une des œuvres les plus marquantes du genre émergent. Bien que ce soit loin du genre d’horreur à petit budget sur lequel il s’était fait les dents en tant que jeune réalisateur, une grande partie de ce qui a fait résonner le travail antérieur de réalisateur auprès du public se traduirait inévitablement par le blockbuster à gros budget.
Vingt ans plus tard, le réalisateur s’est confié à Variety pour discuter de la façon dont le film, qui a changé le visage du film de super-héros moderne, a vu le jour. Faisant référence à la longue liste de candidats potentiels envisagés pour le poste, Sam Raimi a rappelé qu’il y avait « environ 18 réalisateurs qu’ils auraient préféré avoir » avant lui.
Mon agent, Josh Donen, m’a dit : « Ils veulent être honnêtes avec vous. Il y a environ 18 réalisateurs qu’ils préfèrent avoir que vous sur une liste. Et j’ai dit, ‘OK, eh bien, dis-leur que je suis le numéro 19.’ »