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Cinéma

The King’s Man : Un ratage en règle

/Attention, cet article contient des spoilers/

The King’s Man : Première Mission de Matthew Vaughn est un long-métrage qui a subit de plein fouet la pandémie de covid-19 en étant repoussé à plusieurs reprises. Terminé depuis de nombreuses années, le film devait initialement sortir le 15 Décembre 2019. Ce n’est finalement qu’au bout de deux ans que la production aura enfin réussi à se frayer un chemin dans les salles de cinémas. Le film est un préquel sur la création de l’agence internationale de renseignement Kingsman, introduite dans les deux précédents films de 2015 et 2017. 

Après autant d’attente, on espérait clairement mieux de ce préquel, qui évince tout ce qui fait la sève de la franchise Kingsman. Il n’y a plus de scènes d’actions savamment chorégraphiées, d’humour gras et de personnages haut en couleurs. The King’s Man bascule vers le film de guerre basique, sans aucune personnalité. Le difficile symptôme de ce ratage réside en un état de fait simple : le seul personnage un peu drôle et sympa de ce film : Raspoutine, est rapidement évincé du film.

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En remplacement on a un film de guerre hyper conventionnel, peu inspiré voire ennuyeux avec beaucoup de références historiques. Sauf que rien est crédible dans l’univers Kingsman. Et pire encore : on s’en fout. On s’en fout de savoir l’origin-story de cette agence de renseignement, on s’en fout des personnages. La réalisation si réussie de Matthew Vaughn demeure ici plate, sans aucune saillie visuelle comme la fameuse scène de l’église de Kingsman premier du nom ou le combat entre Harry, Eggsy et l’agent Whiskey dans The Golden Circle

Chez les personnages, outre tout un pan de film sur le fils Conrad que personne n’intéresse, on a le droit au rabâchage incessant du Duc d’Oxford sur la nécessité de protéger son fils, un méchant aux motivations douteuses dont on devine facilement l’identité et des membres originaux des Kingsman aussi transparents que du film plastique. Le film n’est pas mauvais, il n’a rien d’intéressant. Ce n’est pas la même chose. Seul Ralph Fiennes, en dépit d’un personnage mal écrit, réussit à tirer son épingle du jeu. 

Parodie presque assumée malgré elle des Guerres Mondiales, The King’s Man ne réussit jamais l’exploit d’être intéressant. Absolument rien n’est à souligner dans le film, tant celui-ci ne marquera pas les esprits. Aussitôt vu, aussitôt oublié en quelques sortes. 

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