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godzilla singular point: un chef d’oeuvre à découvrir d’urgence.

Godzilla Singular Point 10 41

Amateurs de kaïjus et autres créatures apocalyptiques lézardesques réjouissez vous! Le « King of monsters » revient et il n’est pas content. Alors que ses aventures cinématographiques font du sur place et suintent la redondance d’un épisode à l’autre, ce Singular point réveille le mythe de Godzilla et son bestiaire à grand renfort de combats dantesques sur fond d’explications mystico-scientifiques rendant l’ensemble bien plus cohérent et crédible que les théories fumeuses autour de la terre creuse développées au cinéma.

Des personnages aussi bien développés que les créatures.

La série en 13 épisodes reprend l’histoire au départ et lance son réçit par l’émergence exponentielle de créatures titanesques autour du globe. Sans en dire d’avantage, le show tient son audience en haleine du début à la fin en explorant dans les grandes largeurs l’histoire des kaïjus par le biais des rencontres et confrontations avec les dites créatures mais également par les phases de développement narratif concret et parfaitement maitrisé, servi par un groupe d’humains autrement plus attachants et utiles que ceux des longs métrages. Si les explications pseudo-scientifiques peuvent paraitre laborieuses, elles sont suffisamment claires et logiques dans le contexte pour ne pas alourdir le propos et parviennent à tenir son audience.

Furieux et spectaculaires, les affrontements sont des orgies visuelles!

L’évolution va crescendo sur tous les points qui composent la série et ne laisse aucune piste inexplorée. Tant les personnages, que les créatures, en passant par le Jet Jaguar (l’inévitable mécha), tous s’épaississent au fil des épisodes en nourrissant le réçit de multiples éléments essentiels narrativement et visuellement.

Le patron est dans la place.

Si le visuel des créatures peut dérouter les aficionados des films et histoires de monstres gigantesques, c’est parce qu’il reprend leur design original qu’on croirait tout droit sorti d’estampes japonaises retraçant d’anciennes prophéties. Un véritable régal graphique pour les puristes, et regard neuf sur des créatures que l’on pensaient familières. Quand au King, il apparait, certes tardivement dans la série, mais dans toutes sa splendeur, en sèmant chaos et destruction avec une intensité et une efficacité à toutes épreuves.

Plein de grosses bebetes! Le Jet Jaguar saura séduire le public.

La violence est assez édulcorée, et bien que l’on soit conscient des morts et blessés qu’engendrent les déferlements de violence des diverses créatures, rien n’est nettement montré à l’écran et reste dans le suggestif en ce qui concerne les humains. En revanche, les kaïjus et le Jet Jaguar prennent cher tout au long de la série, mais ne devraient pas traumatiser les plus jeunes spectateurs, tout dépendra de leur sensibilité mais l’ensemble reste malgré tout assez grand public.

Le style des monstres est magnifique.

Du grand et bon spectacle, captivant et bourré d’informations qui équilibre sa narration de scènes d’action grandioses et de phases explicatives tout aussi passionnantes. Sans renouveler intégralement le genre, la série relance avec sincérité un réel interet autour du gros lézard et de la fascination provoquée par les titans qui compose son bestiaire. S’il subsiste bien sur, quelques détails perfectibles, on est clairement devant une belle réussite avec cette série aboutie, qui s’achève tout de meme, sur une voie royale pour une seconde saison.

Première saison de 13 épisodes, dispônible sur Netflix depuis le 24 Juin.

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