Depuis maintenant 3 semaines est diffusé la série italienne Doc, en version originale Doc – Nelle tue mani, est diffusé sur nos écrans de télévision par TF1 le mercredi soir. Nouvelle série hospitalière, Doc raconte l’histoire du médecin Andrea Fonti (Luca Argentero) qui voit un proche d’un patient décédé au sein de ses services lui tirer une balle dans la tête. Andrea Fonti parvient à survivre mais perd la mémoire de ce qui lui est arrivé les douze dernières années. Suivi par près de 4 millions de spectateurs depuis trois semaines, la série de Jan Maria Michelini est notée 5.9/10 sur le réseau social Senscritique.
Possédant bon nombre de points commun avec la pléthore de séries hospitalière qui ont pu arriver sur nos écrans ces dernières années, Doc ne brille pas par son inventivité mais distille des messages suffisamment beaux pour nous faire réfléchir et nous changer les idées en cette période de troubles dû au covid-19.
Rien que dans sa construction, la série souffre de plusieurs problèmes. Elle calque l’histoire et l’évolution d’Andrea Fonti en toile de fond et rythme chaque épisode par un patient à problème. Il est bien entendu difficile de fonctionner différemment pour une série hospitalière mais ça rend le show un peu fragile, vu que celui-ci manque clairement de panache. On sent aussi que Doc a des difficultés à raconter des choses intéressantes au fur et à mesure de l’avancée des épisodes (L’épisode 6 « Bol d’air » reste profondément ennuyeux puisqu’il s’étale sur la vie privée du médecin joué par Luca Argentero alors qu’on en a, pour le dire communément, rien à faire).
Le casting n’est pas vraiment exempt de tout reproche. Si Luca Argentero porte clairement la série à bout de bras dans le rôle titre, les autres membres de la distribution sont monolithiques, fades et ne laissent transparaître aucune émotion. Matilde Gioli (Giulia Giordano) à une seule expression faciale sur tout le show, Sara Lazzaro, l’ex-femme de Fonti aussi et enfin, la palme du surjeu est pour Gianmarco Saurino, qui joue un médecin amoureux de l’amante de Fonti, dans un triangle amoureux profondément cliché et déjà-vu.
Ce qui est clairement dommage car Doc distille des beaux messages de vie, dont le plus symptomatique reste la maxime de Fonti : « Un combat n’est jamais perdu d’avance » et que les deux premiers épisodes restent profondément réussis en terme d’émotion. Mais plus le tout avance et plus on commence à être déçus. Il y avait matière à faire quelque chose d’émotionnellement fort, mais c’est du réchauffé sans saveur qui commence à se dessiner… En espérant que les deux prochains épisodes du Mercredi 27 Janvier parviendront à relever le niveau !