Succès critique à l’unanimité, Soul de Pete Docter (Vice-Versa) a su séduire la critique et les spectateurs (95% d’avis positifs sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes). Le long-métrage d’animation est toutefois un film Disney Pixar qui traite de thématiques bien plus sombre que ses prédécesseurs si bien qu’il paraît compliqué à ce que des enfants puisse comprendre tous les ressorts du film. Le film est sorti sur la plate-forme de streaming Disney+ le matin de Noël, le 25 Décembre 2020. Chez Geekslands on a été émus par l’histoire de Joe Gardner, qui meurt tragiquement avant d’avoir pu apprécier sa vie qui prenait un nouveau départ, lorsque celui-ci a été sélectionné pour jouer dans un orchestre de Jazz piloté par Dorothea Williams. Notre critique du film est retrouvable ici.
Si le film traite de thématique comme la mort et le destin, Pete Docter prévoyait une fin bien plus tragique que celle montrée dans le film. ATTENTION SPOILERS.
Dans le film, Joe Gardner parvient à donner envie à 22 de rejoindre la Terre, après que celle-ci aie pu expérimenter la vie terrestre dans le corps de Gardner lui-même. Il se voit proposer par le « Grand Avant » une seconde chance et la possibilité de retrouver son corps. Pete Docter a cependant révélé à ET qu’il avait envisagé dans un premier temps une fin moins heureuse pour Soul :
“Oh oui, il y avait clairement deux camps. Certains considéraient que c’était tricher que de le laisser revenir sur Terre. D’un autre côté, pour le bien du récit, on ne pouvait apprendre à ce personnage comment bien vivre sa vie et après l’en priver. Ça ne nous semblait pas être la bonne façon de procéder. Quand bien même c’était dans la première version du scénario. Ça semblait joli, poétique, mais au bout du compte, quand on regarde le film, à chaque séquence, on a Joe qui nous dit “Attendez un instant, je n’avais pas vécu cela comme il faut avant !” Du coup, ça ne nous paraissait plus vraiment sympathique de terminer en lui disant “trop tard, faut y aller maintenant !”
Un choix qui aura permis de conservé le côté feel-good du long-métrage.