Acteur médiocre de surcroît, surmédiatisé depuis son rôle phare dans la postologie Star Wars, John Boyega est depuis, devenu une figure phare du mouvement Black Lives Matter (même s’il s’est plus auto-proclamé comme symbole du mouvement qu’autre chose). Ce mouvement contestataire (et à juste titre) né après la mort de George Floyd, a permis de remuer l’industrie cinématographique, a telle point aujourd’hui que des grosses firmes comme Disney font désormais des efforts importants pour garantir une exposition pour les personnes noires.
Beaucoup d’acteurs et de professionnels du cinéma ont permis de faire bouger les lignes, en soutien du mouvement. Par exemple, Ryan Reynolds a créé un organisme pour accueillir des stagiaires issus des minorités sur ses tournages, Michael B. Jordan a créé une campagne importante revendiquant plusieurs droits pour les personnes noires, Disney tente de faire place nette concernant les minorités (La diversité sera notamment une affaire importante de la phase 4 de Marvel, un show Star Wars sur Disney+ presque uniquement composé de femmes sera mené par Leslye Headland, une place plus importante est accordée aux acteurs noirs…). L’industrie du cinéma veut désormais accorder une place aux minorités dans les productions cinématographiques que ce soit face à la caméra, comme en dehors.
Nous ne reviendrons sur la tangente opportuniste qu’est en train de prendre John Boyega puisque nous y revenons dans un article associé. Chez Geekslands, nous soutenons ardemment le mouvement Black Lives Matter et les idées qui en émergent pour changer l’accès à des postes prestigieux pour les personnes issues des minorités et en finir avec l’Hollywood non-inclusif. Il faut maintenant reconnaître que la situation est en train de s’améliorer (sur le plan du cinéma néanmoins, car les problèmes liés à la discrimination de la couleur de peau, du sexe ou de l’orientation sexuelle dans la vie de tous les jours restent présents et donc bien plus compliqués à expliquer). Black Lives Matter a donc un long et légitime combat qui reste encore à mener de ce point de vue-là.
En revanche, on déplore l’attitude de John Boyega, qui lui ne propose aucune solution et se contente d’apparaître publiquement pour attiser encore plus de tensions entre les gens. Car mis à part critiquer pour critiquer, l’acteur n’a pas proposé de véritables alternatives comme ses collègues. L’acteur semble, au vu de ses déclarations successives sur Disney, tirer la couverture à soi pour rester dans la lumière.
En Juin dernier, lors de son discours à Hyde Park en hommage à George Floyd, il a pu prononcer un discours sur l’importance du mouvement. Cependant, il a récemment doublé les commentaires de son discours, annonçant notamment « qu’il «[ne savait pas] s’il [il] allait avoir une carrière après cela, mais mer** ».
Il a ajouté :
« Je comprends que d’un point de vue extérieur, vous pouvez vous dire : « Oh, vous avez été dans ceci et vous avez été dans cela [en parlant des films]. Mais combien d’acteurs connaissez-vous qui ont été dans de grandes franchises? Cela ne signifie pas nécessairement que vous aurez de la stabilité pour le reste de votre vie. »
Ce qui doutent de ses qualités d’acteur peuvent regarder The Circle (2017), Pacific Rim 2 (2018) et Detroit (2017) qui offrent un large aperçu des carences du jeune comédien. Nous expliquons le pourquoi du comment de notre courroux envers l’attitude de John Boyega dans tout un article associé.
