Warner décale de nouveau quatre films du DCEU, dont The Batman, The Flash, Black Adam et Shazam 2, tout en conservant Wonder Woman : 1984 à sa date de sortie en décembre.
Plus tôt dans la semaine, le studio a reporté Dune au 1er octobre 2021, date de sortie originale de The Batman. Ce changement intervient alors que les studios abandonnent presque toutes les sorties majeures du calendrier 2020. Cela a bouleversé le calendrier des deux prochaines années et oblige des changements majeurs pour la plupart des studios qui tentent de suivre l’évolution constante du paysage cinématographique toujours en grande détresse.
La pandémie de coronavirus en plein regain, les salles de cinéma ont dû faire face à une baisse de revenus importante. Effrayé par la performance de Tenet au box-office américain, Disney a retiré toutes ses sorties majeures, sauf trois, du calendrier de sortie 2020. Le 25e Bond, No Time to Die, a suivi peu de temps après. Il ne restait donc que deux sorties majeures pour le reste de l’année : Dune et Wonder Woman : 1984. Ces deux films devaient sortir à une semaine d’intervalle à la fin du mois de décembre, date assez étrange, les deux longs métrages appartenant au même studio de production.
Longtemps leur sort en suspend, Warner a annoncé que The Batman, toujours en plein tournage, a été reporté au 4 mars 2022. The Flash a décalé sa date de sortie, originalement prévue pour le 3 juin 2022 au 4 novembre 2022. Shazam 2 sortira le 2 juin 2023. Black Adam, initialement prévu pour le 22 décembre 2021, ne dispose plus d’aucune date. DC dispose encore de deux places dans son calendrier pour des films non titrés, le 3 juin et le 5 août 2022.
Les reports surviennent alors que la situation des salles de cinéma sur le sol américain (et dans le reste du monde d’ailleurs) est cruellement périlleuse. Après l’annonce du report du prochain James Bond, No Time to Die, Cineworld a annoncé qu’ils fermaient pour une durée indéfinie tous les cinémas « Regal » aux États-Unis. Regal est la deuxième chaîne de cinémas outre-Atlantique. Comme il n’y a pratiquement pas de gros blockbuster au planning des sorties pour les six prochains mois, les cinémas pourraient ne pas tous sortir la tête de l’eau et les exploitants ainsi que de nombreux acteurs de l’industrie réclament aujourd’hui un renflouement important de la part du gouvernement américain afin de sauver l’industrie cinématographique qui connait la crise la plus sombre de son histoire.