Une nouvelle polémique enflamme la toile. En pleine révolution civique aux États-Unis avec le fameux Black Live Matter, JK Rowling a de son côté ravivé les tensions qui animent la communauté LGBTQ+, binaires, et autres acronymes qu’on n’arrive plus trop à retenir.
La star de Harry Potter, Daniel Radcliffe, s’excuse auprès des fans de la franchise pour les commentaires transphobes de JK Rowling, en affirmant, à contrario de l’auteur de la saga Harry Potter, que : « Les femmes transgenres sont des femmes. ».
Une lutte qui fait toujours autant de débats, on a bien notre avis sur le sujet, mais loin de nous l’envie de contredire un sorcier doté d’une aussi grosse baguette. Après avoir posté des tweets transphobes, JK Rowling, bien pensante, mais que pour la bonne cause (on adore…) a vu Daniel Radcliffe voler au secours de toutes les communautés dans un communiqué qu’il a fait parvenir sur internet, prenant ainsi la défense des transsexuels et des binaires. À toutes les personnes qui pensent maintenant que leur expérience des livres a été ternie ou diminuée, je suis profondément désolé de la douleur que ces commentaires vous ont causée. J’espère vraiment que vous ne perdrez pas entièrement ce qui vous a été précieux dans ces histoires. Si ces livres vous ont appris que l’amour est la force la plus puissante de l’univers, capable de surmonter n’importe quoi ; s’ils vous ont appris que la diversité se trouve dans la diversité et que les idées dogmatiques de pureté conduisent à l’oppression des groupes vulnérables ; si vous pensez qu’un personnage particulier est trans, non binaire ou fluide, ou qu’il est gay ou bisexuel ; si vous avez trouvé quelque chose dans ces histoires qui vous a touché et vous a aidé à tout moment de votre vie — alors c’est entre vous et le livre que vous lisez, et c’est sacré. Et à mon avis, personne ne peut y toucher. En décembre 2019, l’auteur a affirmé son soutien sur Twitter auprès d’une chercheuse qui a été licenciée pour des tweets transphobes. (La chercheuse, Maya Forstater, a tenté de plaider la résiliation abusive devant un tribunal au Royaume-Uni, mais un juge a statué contre elle.)
En raison des convictions personnelles de Rowling, celle-ci est souvent appelée TERF, qui signifie féministe radicale transexclusionnelle — un terme pour les féministes qui ne croient pas que les femmes/homme (à vous de voir, chacun sa liberté de penser, non ?) trans sont des femmes.
Depuis ses tweets fin 2019, et surtout à la lumière de ses commentaires les plus récents, les fans d’Harry Potter ont eu du mal à concilier la position transphobe de Rowling avec leur amour de la franchise. D’autres ont soutenu que les livres de Rowling n’étaient pas aussi progressistes que certains fans aiment à le croire.
