Le Dictateur (The Great Dictator en version originale) est un film Américain réalisé par Charlie Chaplin. Ce dernier joue lui même le personnage iconique d‘Adenoïd Hynkel, satire du véritable dictateur Allemand du 3ème Reich : Adolf Hitler.
Le film est sorti dans les salles sombres en 1940. On peut alors se dire que le long-métrage avait un rôle de satire du régime Nazi et aussi de la communauté Juive d’Europe.
Le film commence sur un décor de guerre, dans un pays ressemblant à l’Allemagne (La Tomanie) pendant la première guerre mondiale.
Un soldat maladroit sauve la vie d’un pilote de chasse prénommé Shultz. Les deux acolytes fraîchement rencontrés arrivent à s’enfuir en avion, mais Shultz, blessé, s’évanouit et s’écrase avec le soldat interprété par Chaplin.
Le soldat est emmené à l’hôpital où il y reste pendant de longues années. On apprend par la suite que la guerre est finie. Le soldat en question est devenu amnésique et va ouvrir son Barber Shop, mais se fera persécuter par les soldats de Tomanie.
L’aspirant barbier apprendra à ses dépends qu’un nouveau régime est en place en Tomanie, il s’agit d’un régime dictatorial mené d’une main de fer par le dictateur Tomanien : Adénoïd Hynkel.
Le personnage d’Hynkel est une parfaite parodie d’Adolf Hitler. L’homme est toujours filmé de face, parle d’un ton sec. Personne ne comprend ce qu’il dit mais on sent que cet homme, de part la carrure que lui procure Chaplin, est un dictateur.
Le personnage en devient presque caricatural tellement ses traits sont forcés. Dans une scène il fait même reculer l’un des micros en raison de la vigueur et la puissance de ses propos lors de ses discours.
Un peu plus tard dans le film, Hynkel se retrouve dans son bureau. Chaplin, son interprète, propose dans cette scène une danse que l’on qualifierait d’inattendue de la part d’un dictateur. Hynkel décroche un globe de son support et commence à le faire virevolter. Il danse aussi avec. On peut comprendre que Chaplin dépeint aussi dans cette scène un homme qui est incompris en tant qu’artiste ; (on peut noter qu’Hitler avait tenté d’entrer à l’académie des beaux-arts de Vienne, sans y parvenir) ce qui marque encore une passerelle que Chaplin construit entre Hitler et Hynkel.
En avançant dans le film, on poursuit les péripéties du barbier fraîchement arrivé dans un camp de concentration où il retrouve son ami aviateur Shultz.
Plus tard, ils parviennent à s’échapper et à se déguiser en soldats Tomaniens. Cependant, le barbier et Hynkel sont de parfaits jumeaux et les soldats confondent les deux hommes, notamment dans une situation qui bouleversera la suite du film.
Le barbier, précipité dans un rôle où il n’avait pas conscience qu’il allait bouleverser le projet de Hynkel, va devoir discourir devant une assemblée et cela en totale improvisation, il y prône un discours de paix, de rassemblement et de tolérance.
Le film se finit sur les acclamations de l’assemblée, devant laquelle le barbier a lâché son discours.
Le Dictateur, est arrivé dernièrement sur la plateforme Netflix avec d’autres films du grand réalisateur Charlie Chaplin. D’autres articles viendront prochainement sur ses autres films.