Cats ne jouit pas forcément d’une magnifique réputation. Sorti au mois de Décembre 2019 en salles, le long-métrage de Tom Hooper a été un désastre artistique, critique et économique sans précédent. Le film a notamment rapporté 73 millions de dollars de recettes pour un budget de 95 millions hors frais marketing. Il a récolté la magnifique note de 3.1/10 sur Senscritique ou encore un piteux score de 20% sur Rotten Tomatoes. Le film a été unanimement conspué.
Alors que des rumeurs annonçaient une « Butthole cut » ce qui signifie simplement que certains plans du film, avant correction, laissaient apparent des anus sur les chats (ce qu’il fallait impérativement corriger aux effets spéciaux). Un membre de l’équipe des effets spéciaux a témoigné anonymement au journal du Daily Beast concernant ce « Butthole cut » et les conditions de travail désastreuses au sein de la production. Il y a, selon la source, bel et bien eu un problème lié aux anus des chats, qui n’était à la base, pas voulu.
Le membre de la production interviewé chez le Daily Beast, dont l’info a été reprise par Screenrant et NME, a dévoilé de nombreuses informations sur l’apocalyptique production de Cats. La correction du détail cité plus haut aurait rendu la tâche encore plus impossible, décrit par l’employé comme «presque de l’esclavage». Il dit s’être notamment rappelé avoir travaillé des semaines de 90 heures pendant des mois.
« Certains collègues sont restés au bureau pendant deux ou trois jours à la fois, dormant sous leur bureau. »
Hooper aurait notamment agi comme un tyran sur le tournage, multipliant les réprimandes par courrier électronique envers l’équipe de production. Enfin, l’équipe des effets spéciaux aurait eu 2 mois pour sortir une première bande-annonce, et quatre mois supplémentaires pour terminer le long-métrage (on ne parle, bien sûr, que des effets visuels – soit la post-production) sachant que celui-ci, une fois sorti en salles, est retourné en post-prod. Le film aura donc été cauchemardesque pour son équipe technique. Cats rentrera péniblement dans les annales du cinéma pour cette histoire désastreuse…