Dimanche soir sur 6ter, vous aurez l’occasion de (re ?) découvrir les quatrièmes aventures de Jack Sparrow et sa bande. Mais que vaut vraiment ce quatrième long-métrage, après la fin de l’arc narratif tournant autour de Davy Jones ?
Le résumé : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé…
Notre avis : Ce « Pirates des Caraïbes : la fontaine de Jouvence » est probablement l’opus le moins bon de la saga. En même temps, il était difficile pour le film de Rob Marshall de se démarquer après la fin des aventures avec Davy Jones qui fut échelonnée sur deux films. Le cinéaste propose un film visuellement intéressant, mais perdu par un scénario beaucoup trop autocentré sur Jack Sparrow, sans véritablement réussir à créer un semblant d’histoire dernière qui pourrait parvenir à nous captiver. On assiste plus à un scénario McGuffin (aller d’un point A à un point B) plutôt qu’une histoire censée avec des péripéties. Le film est, de plus, desservi par des clichés en pagaille (la romance entre Sam Clafin et une sirène jouée par Astrid Bergès-Frisbey) ou un destin pour certains personnages cultes de la saga complètement laissé au hasard (Barbossa…). En résumé, Pirates des Caraïbes 4 ne sait plus où donner de la tête après la fin marquante du troisième opus et tente de proposer une aventure dépourvue de toute logique et qui part dans tous les sens. Seuls les cabotinages de Johnny Depp parviennent à sauver le film d’un monumental four, même s’il n’en est pas loin.
La note :