Encore une série avec des extraterrestres ! me direz-vous. En effet, inutile de le nier. Seulement, lorsque vous regardez un policier, j’imagine que vous ne vous dites pas : « eh flute ! encore un film avec des meurtres à élucider ! »
Bon, regardons ça de plus près…
Synopsis :
Quand un gigantesque artefact extraterrestre atterrit sur Terre et lance un signal en direction étoile, Niko Breckinridge, jouée par Katee Sackhoff (vue notamment dans Battlestar Galactica) mène une mission interstellaire pour retrouver ses propriétaires et établir le premier contact.
Pour les amateurs du genre, la série nous transporte d’un côté dans un huis clos spatial (la partie la plus intéressante) qui va rapidement tourner au cauchemar et de l’autre, sur terre autour de l’artefact afin d’en comprendre l’utilité.
Sur terre, l’artefact est au cœur de l’histoire. Le héros, Erik Wallace (Justin Chatwin), scientifique et mari de Niko, tente de comprendre comment communiquer avec l’artefact. Pas grand-chose à raconter : des chercheurs, une journaliste trop curieuse, les militaires. Rien de transcendant et d’utile à la série.
Pendant ce temps, à l’autre bout de la galaxie, le vaisseau, le Salvare, trace sa route jusqu’à l’étoile sensée abriter l’exoplanète des extraterrestres en question. A son bord, une IA douée de conscience, sans qui la mission ne pourrait survivre, un capitaine en proie à des troubles anxieux et un équipage juvénile. Une bande de joyeux luron qui va apprendre, à ses dépens, que l’univers n’est pas une colonie de vacances.
À bord, nous pourrions nous croire au cœur de la station ISS (station spatiale internationale). Rien d’ultra technologique hormis le déplacement supraluminique (vitesse supérieure à la vitesse de la lumière). Donc, pas de sabre laser, de téléportation, de guérison miracle grâce à une médecine d’avant-garde…
Globalement, s’intéresser à la psychologie des personnages confinés dans une boite de conserve spatiale durant plusieurs mois était un angle intéressant. Seulement, le charisme manque cruellement dans ce casting et le rôle légèrement surjoué par Katee Sackhoff efface quasiment tous les acteurs (Tyler Hoechlin – Supergirl, Elizabeth Ludlow – The walking dead , Blu Hunt – Les nouveaux mutants entre autres).
D’un point de vue global, c’est bien dommage. L’idée de départ est bonne, mais le scénario n’est pas assez poussé et entre deux mésaventures, la série tombe dans des clichés un peu faciles (tout le monde couche avec tout le monde, même l’I.A. ! ).
Malgré tout, les épisodes sont plutôt bien amenés par le réalisateur donnant l’envie de plonger dans le suivant. Et rapidement la fin nous tombe dessus sans s’en rendre compte (10 épisodes).
Le final relève un peu le niveau global et prend de l’ampleur. Pour l’instant, pas de saison 2 de prévue. Les critiques auront sa peau, ou pas…
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