Critiques

Dragon Ball Super : Broly – Entre stupéfaction et frustration !

Dragon Ball Super : Broly est-il si super que cela ?

Dragon Ball Super : Broly – Entre stupéfaction et frustration !

Dragon Ball Super : Broly est-il si super que cela ?

– contient des éléments spoils-

Dragon Ball Super : Broly offre un véritable aperçu de ce qu’est encore capable de faire Akira Toryama et son équipe lorsqu’ils se mettent aux fourneaux. Le film qui trône dorénavant en pole position du box-office japonais est-il convaincant ? 

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Le film canonique revisite l’histoire du légendaire super Saiyan : Broly dont le film non canonique est sorti en 1993. Cette nouvelle version offre son lot de belles surprises et de déceptions.

La première partie du film est indéniablement le point fort du long métrage. Elle revisite les origines de Goku, Vegeta et Broly sur la planète Vegeta avec sa destruction orchestrée par Freezer. Si les quarante-cinq premières minutes du film sont intéressantes, on perçoit subitement au moment de la destruction de la planète, un grand bond en avant dans le temps, sautant la révolte des Saiyans et de Bardock. S’il est regrettable de voir cette partie abrégée avec l’excellente introduction des origines Saiyans (eh oui, nous verrons même la mère de Goku), il y a ensuite une succession d’images des aventures de Goku. Nous revoyons les personnages iconiques de la saga comme Buu en un laps de temps et revenons finalement au présent.

Depuis le début, Dragon Ball Super : Broly montre des marques indéniables de l’influence d’Akira Toriyama. L’animation et la conception des personnages, en particulier la refonte de Broly et de son père, Paragus, renvoient au magnifique cinétisme de l’apogée de Dragon Ball

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Il y a tellement de petits signes du passé dans la série qui se mêlent au film que l’on a l’impression de vivre un véritable retour dans le temps, empli de nostalgie, même si le film ne se veut pas une lettre d’amour à la franchise. L’histoire, écrite par Toriyama lui-même, raconte et recontextualise complètement le récit autour du père de Goku, Bardock et Broly. Cela conduit à un film beaucoup plus satisfaisant que le récit plat du film de 1993 malgré une fin terriblement plus décevante.

Les fans de la série Dragon Ball ont été si enthousiasmés par Dragon Ball Super : Broly en partie parce que c’est la première fois que l’histoire de Broly est reconnue comme étant canonique. Beaucoup de films Dragon Ball Z ne sont pas considérés comme canoniques en raison du manque d’implication de Toriyama dans leur création. Cependant, depuis que Toriyama a écrit le scénario, l’histoire et conçu les personnages de Dragon Ball Super : Broly, il s’agit maintenant d’un film canonique.

Le récit de la destruction de la planète Vegeta est l’une des parties les plus intéressantes de Dragon Ball Super : Broly. Bardock, le père de Goku, est apparu pour la première fois dans le téléfilm d’animation réalisé par Mitsuo Ashimoto, diffusé sur Fuji Television en 1990 et relatait les événements qui ont conduit à la destruction du monde natal Saiyan. Bardock joue à peu près le même rôle dans Dragon Ball Super : Broly, c’est lui qui envoie Goku sur Terre. La version de son histoire présentée dans le dernier film est à la fois une reprise de la série et la première version clairement canonique du personnage, car on le rappelle, Toriyama n’a rien à voir avec Dragon Ball Z : Bardock — Le père de Goku. 

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Cela dit, le créateur de la saga Dragon Ball n’a jamais caché que Bardock était son personnage non canonique favori. Maintenant il l’est !

Hormis l’implication de Toryama, le film souffre de beaucoup, beaucoup trop de défauts. On se retrouve avec un Vegeta qui n’a dans un premier temps jamais entendu parler de fusion (alzheimer ?) pour ensuite reparler de Vegeto un peu plus tard dans la discussion. Outre des petits défauts de scénario dans ce style, le film arbore surtout une terrible inégalité graphique. Dans la majeure partie du film et quand vient le moment d’affronter Broly, on se retrouve avec des visuels époustouflants puis d’un énorme ratage pour finalement faire plusieurs va et vient du même genre. C’est très dommage.

Mais, la plus grosse déception et le dénouement du film. Malheureusement, la forme ultime de Broly est très peu exploitée, d’ailleurs les méchants du film sont Freezer et Paragus, Broly n’est qu’une victime. La fin ne vous laissera pas sur votre faim, elle vous frustrera au plus haut point. Le fan service qu’est Dragon Ball Super : Broly devrait malgré tout satisfaire à la plupart des spectateurs s’ils savent faire la part des choses entre les bons et mauvais points. Beaucoup de regrets malgré tout, notamment, comme dit plus haut, sur l’incapacité à exploiter si bien la force ultime de Broly qui ne parvient pas à être crédible avec un Dieu de la destruction et son assistant à côté.

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Dragon Ball Super : Broly sortira le 13 mars dans nos salles obscures.

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