Le 2 décembre, un jour pas comme les autres !
L’histoire de France, des Dynasties royales à une République en passant par un Empire, nous avons un devoir de mémoire. Le 2 décembre est une journée tricolore, il est le symbole de la puissance napoléonienne et française. Une époque troublée, ou les rois tremblaient de peur en entendant le simple mot « guillotine ».
En 1804, Napoléon constitue une armée forte de 200 000 hommes qui gagnera son nom de « Grande Armée » l’année suivante. Initialement forgée pour traverser la manche et envahir l’Angleterre, Napoléon revoit ses plans suite à la création d’une troisième coalition qui implique l’Empire russe, L’Empire d’Autriche et la Suède, sous la bienveillance de l’Angleterre qui finance de son or les différents alliés de la coalition. Le but de la manœuvre étant de ralentir les progressions de la France sur l’Italie (qui vient de perdre la République de Gênes et le duché de Parme) ainsi qu’en Allemagne.
AUSTERLITZ UNE BATAILLE PAS COMME LES AUTRES – 2 DÉCEMBRE 1805
La bataille d’Austerlitz n’est pas la seule victoire de Napoléon, heureusement. Cela dit, elle a quelque chose que les autres n’ont pas. C’est a priori, la seule bataille ou Napoléon Bonaparte a pu choisir son terrain et mener à bien son plan afin d’amener l’ennemi où il le souhaitait, le reste sont des batailles de rencontre ou de forçage de position (l’ennemi préférait attendre sagement le mouvement des troupes françaises).
Après neuf heures d’affrontements sanglants, la grande armée de Napoléon Ier défait les forces austro-russes, mettant un terme à la troisième coalition et laissant l’Angleterre « invaincue » (celle-ci n’ayant pas voulu affronter Napoléon).
La campagne qui mena la grande armée de Boulogne-sur-Mer jusqu’à Austerlitz ainsi que la bataille, est considérée comme un chef d’œuvre tactique et est encore enseignée dans les écoles militaires françaises.
L’ISSUE DE LA BATAILLE
Les Français comptent 1 537 morts, 6 943 blessés. Les alliés comptent 16 000 morts et blessés. Ils déplorent également la perte de 45 drapeaux, remis aux maires de Paris dans une cérémonie au château de Schönbrunn. Ils iront orner la cathédrale Notre-Dame de Paris pendant un mois avant d’être placés à la voûte de l’église Saint-Louis des Invalides.