La CW a-t-elle définitivement décidé de couler le show ?
C’est une question que tout fan est en droit de se poser. Après un premier épisode difficilement supportable, scénaristiquement pauvre ou pauvre tout court quand on voit les effets spéciaux et une love-story de plus en plus lourde. La série proposait pourtant de bonnes choses, mais n’a cessé de se perdre en cours de route pour en arriver là ou nous en sommes.
Dans ce second épisode de Flash saison 4, l’équipe aura partiellement le privilège de faire la chasse à un métahumain peu impressionnant aux premiers abords, mais qui en réalité propose peut-être un indice scénaristique pour la continuité de la saison.
En effet alors qu’il sera maitrisé en fin d’épisode par Barry, nous apprenons que celui-ci était (probablement) la marionnette de Thinker à son insu et qu’il existe plusieurs autres individus dotés des mêmes pouvoirs (onze). Selon certaines spéculations qui rôdent sur internet, cette version narrative de Thinker et son assistante (The Mechanic), il est possible que le show amène une Injustice Society dans le arrowverse.
Le combat final s’il en est un, ne vaut pas grand-chose. Kid Flash rappelle à quel point il ne sert à rien tant le show l’utilise simplement pour apporter un peu de jaune au décor, il est balayé et mis au tapis par un simple coup de vent propulsé par la technologie intégrée à l’uniforme de Flash, s’en est grotesque.
Mais l’histoire perd encore plus de son intérêt quand la principale thématique de l’épisode repose sur les amourettes de Flash – Iris et de Cisco – Gypsy. En effet, alors que Flash se sacrifie dans le final de la saison 3 en prenant place dans la force véloce afin de la stabiliser et de sauver Iris (acte qui fait perdre tout son sens au mot sacrifice quand on voit que notre bolide rouge est de retour en cinq minutes dans l’épisode suivant), celle-ci décide qu’une thérapie de couple est nécessaire.
Elle reproche à Barry de l’avoir abandonné. Logique. D’un autre côté, Cisco en oublie totalement la Saint-Valentin de la terre 19, car l’équipe traque un métahumain. Des scènes poussives, longues et surtout excessivement orientées vers un humour forcé et pas drôle, une sorte de marvelisation que le show estime nécessaire pour reprendre de sa valeur et ainsi captiver à nouveau l’audience : WRONG.
Pour finir, les deux premiers épisodes de la saison 4 de Flash ne ressemblent en rien au contenu proposé tout au long de sa promotion, ce Flash assombri et son équipe en proie à la souffrance. Non, à l’inverse nous avons un show qui part en plus belle la vie, un Flash qui n’a rien d’un Flash. Loin, très loin de la saison 1. L’évolution des personnages est un fiasco total. Iris dehors. On peut encore espérer voir Caitlin a.k.a Killer Frost rendre le show intéressant, si toute fois la CW lui accordera un peu plus dé crédit et de temps de jeu.