Le réalisateur du film « En eaux troubles 2 », le film de requins géant emmené par Jason Statham, a partagé quelques unes de ses envies après la réalisation du Blockbuster. C’est le cinéaste Ben Wheatley qui a succédé à Jon Turtletaub, qui signera la suite du premier film qui a été un franc succès au box-office (530 millions de dollars de recettes). Wheatley a cependant tenu à prévenir les fans. Si beaucoup se sont déçus de l’envergure PG-13 du film (dont Turtletaub), qui avait radicalement coupé d’intenses scènes gores et violentes, le second opus devrait être dans la même dynamique et privilégier une envergure grand public pour que les familles puissent aller voir ce film de requins en salles.
Le cinéaste a avoué lorgner du côté des jeux vidéos pour ses prochains projets filmiques. Même s’il est souvent très dur de faire un bon film à partir d’un jeu vidéo (Assassin’s Creed, Prince of Persia, Max Payne, Warcraft, Need for Speed, Hitman), Wheatley semble avoir envie d’expérimenter de nouvelles choses et non des moindres. Il souhaiterait effectuer un reboot du très mauvais « Doom » (2005) ou bien réaliser un film centré sur Counter-Strike, la célèbre franchise FPS de jeux vidéos en ligne :
« Les jeux vidéo et les films sont tellement imbriqués, n’est-ce pas? Et les choses que vous pensez être originales dans les jeux proviennent souvent de films, et donc quand vous en emportez l’élément interactif, il ne reste plus grand-chose, vous savez? Je veux quand même faire un film Doom, cependant. Je sais que c’est fait mais allez. Ou Counter-Strike, j’aimerai bien aussi ». Ben Wheatley, dans une interview pour le média Playlist.
Le réalisateur semble avoir une passion pour cette forme d’art, en témoigne le fait qu’il avait été précédemment attaché pour réaliser Tomb Raider 2, la suite du film de Roar Uthaug (2018) avec Alicia Vikander dans le rôle titre, avant de se désister.
Doom a déjà connu un film en live-action, en 2005. Comme la plupart des films de jeux vidéo, Doom a reçu des critiques négatives de la part des critiques. Le film s’est d’autant plus pris un four au box-office (avec 58 millions de dollars de recettes pour un budget hors marketing de 60 millions). Raison supplémentaire pour motiver Wheatley a réaliser un reboot.