X-Men : Dark Phoenix sortira le 5 juin en salles de cinéma françaises. L’occasion pour nous de retrouver un film sur les mutants de Charles Xavier et de voir certains personnages à l’écran pour la probablement dernière fois.
Une grande incertitude règne sur l’avenir des X-Men. Actuellement la programmation des sorties Marvel/Disney ne permettent pas de nouveautés du côté des X-Men, aucune place non plus dans le scénario pour les inclure dans le MCU. L’écriture du MCU a été élaborée bien en amont du rachat des contenus télévisuels de la Fox par Disney.
Un rachat qui permet aujourd’hui à Disney d’être maître du monde cinématographique, en s’appropriant les X-Men, Disney dispose aujourd’hui de la licence qui a permis aux Marvel de régner sur le box-office depuis plus de dix ans.
Simon Kinberg qui se trouve depuis toujours, derrière les films X-Men, déclare avoir tout donné dans ce dernier opus. Reboot ou annulation de Disney possible par la suite, le réalisateur s’est donc lâché sans retenu et sans considérer les possibles suites et conséquences de Dark Phoenix sur l’avenir de la franchise. Peut-être a-t-il offert le X-Men ultime que nous attendons tous. Il est donc psychologiquement avoir l’univers cinématographique qu’il a mis sur pied, s’achever après toutes ces belles années « Je pense que nous avons tous fait la paix avec l’idée que nous arrivons sur la fin avec nos personnages. Si c’est notre dernière aventure, il faut qu’elle compte. »
Et, on est presque sûr qu’elle comptera, surtout lorsqu’on nous jette au nez une bande-annonce qui plonge le spectateur vingt ans en arrière comme celle-ci apparu sur la toile il y a deux jours.
On sent clairement la fin d’une époque en une si petite vidéo que l’on s’attend forcément à être bouleversé par ce Dark Phoenix. Les attentes sont grandes et le risque d’une déception forcément accru. Ce n’est pas sans nous rappeler le traitement d’Apocalyps.
» J’ai envisagé Dark Phoenix comme le point culminant de ce cycle. C’est l’histoire ultime des X-Men. Je ne me suis pas demandé, comme avant, ce qu’il allait rester pour la suite, là, j’ai tout mis dedans. »